Son nom est resté associé dans les annales judiciaires à celui de son compagnon de cellule Claude Buffet, avec lequel il commettra une double prise d'otage à l'infirmerie de la centrale de Clairvaux, dans l'Aube entre les 21 et 22 septembre 1971. Celle-ci se soldera par la mort de l'infirmière Nicole Comte et du gardien Guy Girardot, tous deux retrouvé égorgés dans un coin de la salle après l'assaut des forces de l'ordre.

Devant les assises de l'Aube entre le 26 et le 29 juin 1972, sa non-implication dans ce double meurtre sera reconnu par le cour, néanmoins la simple complicité dans cet homicide le fera condamné à mort malgrès les efforts de ses avocats Robert Badinter et Philippe Lemaire, pour lui éviter la Guillotine.

Il faut noter d'ailleurs que contrairement à Buffet, qui souhaitait être condamner à la peine capitale, seul Bontems signa un pourvoi en cassation (lequel fut rejeté à la fin de l'été). Le 27 novembre au soir, les quatre avocats des condamné (Thierry Lévy, Rémi Crauste, Robert Badinter et Philippe Lemaire) reçurent un coup de téléphone leur annonçant que le président Georges Pompidou avait refusé la grâce. L'exécution de leurs clients devant avoir lieu le lendemain matin, vers 5 heures.

Le 28 novembre 1972, vers 4 heures 30, à la Prison de la Santé, Buffet et Bontems furent réveillés et conduits au greffe pour l'ultime « toilette ». Buffet se montra satisfait, mais ne fit aucun coup d'éclat. Il se prépara à mourir. A 5 heures 13, Bontems fut guillotiné par le bourreau André Obrecht. Sept minutes plus tard, ce fut le tour de Buffet.

Cette exécution fut la dernière qui eut lieu à Paris. Après Buffet et Bontems, seuls quatre condamnés furent guillotinés en France.

Bibliographie

• Robert Badinter; Roger Bontems; Claude Buffet, L'exécution : (Le procès contre Claude Buffet et Roger Bontems, « les assassins de Clairvaux »), Lausanne : Editions Ex Libris, 1974. (OCLC 81693915)

Voir aussi

• Peine de mort en France
• L'Exécution